Réponse
Dans le modèle actuel, l’utilisateur-citoyen n’a pas d’autres choix que de faire exclusivement confiance à l’Etat concernant ses transactions et ses données. Les citoyens ont normalement confiance en l’Etat mais cette confiance peut vite s’éroder.
Les technologies blockchain, infalsifiables, permettent de graver dans le marbre l’empreinte de toute donnée digital. De ce fait, utiliser la blockchain KSI comme tiers garant permet de garantir, au-delà de l’Etat et pour le citoyen, qu’une transaction a bien eu lieu à un instant T pour la personne X avec les données Y.
Cela s’avère utile en cas de litige entre le citoyen et l’état.
Aussi, le tiers garant permet de garantir qu’une donnée n’a pas été modifiée dans le temps (malversation, erreur de manipulation).
On pourrait alors se poser une deuxième question: Pourquoi avoir plus confiance en une technologie « externe » plutôt qu’aux collaborateurs de la République et du Canton du Jura ?
La question n'est pas de faire confiance ou non dans les collaborateurs du canton. Le but est de donner les moyens au citoyen de faire confiance dans des systèmes digitaux où par définition le citoyen n'a pas une personne physique en face de lui.
Les technologies proposées permettent au citoyen de pouvoir vérifier l'intégrité et donc la véracité des données qu'il reçoit, de manière indépendante de l'Etat et de ses collaborateurs, ceci depuis n'importe où et à n'importe quelle heure. Par exemple, un citoyen doit avoir la preuve indiscutable (par un "reçu digital") qu'il a bien "posté" sur le portail de l'Etat un document (déclaration d'impôt, recours au tribunal, …) à 23h.59, donc avant le délai prescrit, alors que les guichets sont bien évidemment fermé.
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